Mr. Jean-Claude GASSER

Born the 14 April 1947

Passed away on Friday 19 May 2023 at the age of 76

Domiciled in Schiltigheim

STRASBOURG
3 rue du Faubourg-de-Saverne
67000 Strasbourg
Contact:
03 90 20 28 76
strasbourg@pfdefrance.com

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• Jean Claude, tu avais les pieds dans ta terre et ta tête dans les étoiles, tu étais bienveillant, repose dans une paix innondée de lumières

• J'écris quelques lignes pour Baudouin qui n'est pas en ce moment en situation de le faire mais qui m'a confié l'amitié et la tendresse qu'il éprouvait pour Jean-Claude. Et sa tristesse. Baudouin a partagé, comme moi, des moments qu'il n'a pas oubliés, qui ont marqué nos vies... et il est un témoin de la tête de Jean-Claude gobant l'œuf de mille ans, ce qui n'est pas rien. Baudouin sait aussi parler des engagements de Jean-Claude sur les tournages, de reportages comme de films, de son attachement à notre petite société qui devait tourner rond ! Ils étaient parfois un peu concurrents pour la présence à la caméra... mais d'abord amis.
  J'ajoute, puisque c'est moi qui écris et que sa modestie n'en souffrira pas, que les photos sont de Baudouin. Il m'a dit combien il pensait à sa famille, en particulier à Hubert bien sûr, qui a partagé nos grands moments de jeunes dissipés mais sérieux, idéalistes mais engagés.

• Jean-Claude m'appelait "La pie qui caille" du temps de l'Adir où nous n'avions pas toujours aussi chaud que j'aurais aimé et où, semble-t-il, j'étais un peu bavarde. Je bois de temps en temps un Picon-bière en pensant à lui, qui nous disait avoir astiqué son fusil avec lorsqu'il faisait ses classes. Jean-Claude était un pilier de notre petite agence, il était là pour les photos, pour la caméra (pas assez souvent à son goût)... et pour la comptabilité, les fiches de paie, devant lequelles tout le monde se défilait. Il n'a pas voulu quitter son Alsace lorsque nous avons tous migré vers la capitale, ce qui a été une secousse pour lui, mais il a trouvé d'autres amis fidèles à l'ENA, preuves données régulièrement sur Facebook.
  Il avait une profonde blessure mais il a continué à rigoler des conneries des uns et des autres. Pascal Ménigoz a dit beaucoup de ce que j'aurais pu écrire. Mais à lui, il n'avait pas appris qu'il vallait mieux dégermer les gousses d'ail avant de les cuisiner et je sais aussi dire "totekopf mit bigoudis" que je place dès que je peux. Pascal ne connaît pas non plus l'histoire de l'œuf de mille ans que Jean-Claude avait gobé lors d'un tournage en Thaïlande, jaune et blanc compris. Sa tête !
  La distance géographique est terrible, j'ai été heureuse de le recevoir deux fois à Paris, l'une avec son petit Lucas qui faisait le fou avec Tom mon petit dernier, mais sa vie était plus près des cigognes. J'avais énormément d'affection pour lui. Salut Jean-Claude.

• Enfin retrouvé 1 photo parmi les celles prises par Baudoin Koenig dans les années 70. Avec Michel Henry, dit Polo, moi, dit Burito... Je ne sais plus qui est de dos ? Une vente de muguet..."catastrophique", en termes de chiffre d'affaires . Mais un bon souvenir ;^)

• Un compagnonnage dans les aventures et les engagements des années 70, des relations plus épisodiques par le biais de ceux d'entre nous, restés sur place pour l'aventure de l'ADIR pour laquelle il s'est beaucoup donné dans les années 80 et puis des retrouvailles sur FB des décennies plus tard... comme si on s'était quittés la veille... Souvenirs de rires partagés avec un garçon jovial, altruiste et dévoué. Triste nouvelle. Condoléances à Hubert et à ses proches. Pascal Ménigoz (alias Burito à l'époque)

• Les mots me manquent aujourd'hui pour exprimer ma tristesse face à ce départ soudain, inattendu et précipité. Je pense à ma mère qui aurait été tellement accablée de la perte d'un ami, un vrai. Dans mes souvenirs de jeune femme, Jean-Claude avait toujours le sourire, un déconneur de première. Je garderais en mémoire toutes les anecdotes que ma maman a pu me raconter, à en avoir mal au ventre de rire.
  J'espère qu'ils déconneront tous les 2 où qu'ils soient maintenant.
  Mes pensées vont à sa famille et ses proches. Mes plus sincères condoléances.
  Audrey MARTIAL (fille de Suzanne MARTIAL)

• Bonjour Hubert
  C'est beaucoup de tristesse dans ce moment difficile, je compatis à votre douleur et adresse à toute la famille mes sincères condoléances. Amicalement

• Bon voyage Jean Claude
  Je pense avec émotion à nos années 70, nous étions jeunes et insouciants
  Salut poto
  Amitiés